Christian Belzian-Hale
Satan's favorite child
Quantus tremor est futurus
Quando Judex est venturus
Quantus tremor est futurus
Quando Judex est venturus
Damnata, invisus ubique
Ab omnibus, ad infinitum
Isolé mais jamais véritablement seul
Ils sont là
Ils sont partout
Ils m’épient, me regardent et me blessent même parfois
Décharnés et abîmés par une existence qui aura été fortuite et trop courte
Ils me parlent de leurs peines, me racontent l’origine de leurs maux
Ils hurlent, pleurent et rient
Ils sont là, partout, tout le temps
Isolé, mais jamais véritablement seul
Je me complais dans une solitude absurde qui m’éloigne parfois de la réalité
Et qui a parfois tendance a me rendre fou
Je préfère me tenir loin de mes semblables
C’est ironique, car en réalité, je pense que je ne suis semblable à personne
Et personne n’est semblable à moi
Aliéné par un besoin lattant de connaissances hélas sélectives
J’ai peu d’intérêt pour ce qui vous semble important
Allégorie du bourgeois snob et sans empathie qui se fout royalement de la misère du monde
Animé par un feu ardent, mais en apparence si froid
Je marque les esprits, je suis charismatique
Énigmatique, mystérieux
Un curieux mélange entre le vin et l’opium
Obsédé par l’art, la littérature et les placements financiers
Je suis tout et son contraire, je suis le feu et la terre
Je suis mort, mais pourtant bien vivant